Ayant un accès libre à l’imprimante 3D, j’ai décidé de me faire un objet pour mon intérêt personnel. En naviguant sur le net, j’ai découverts une pièce originale que je voudrais placer chez moi en tant que décoration. L’objet en question est une tête de dinosaure ( le crâne d’un Rex ) auquel on a ajouté deux cornes pour laisser penser qu’il s’agit d’une pièce murale telle qu’une tête de biche. Comme on voit souvent au Far west.
Cette pièce est séparée en six parties qui s’emboîteront une fois la totalité des pièces imprimées. J’ai pour cela dû télécharger le fichier et le passer sur un logiciel appelé NetFab dans un premier temps.

Ensuite, j’ai passé ce même fichier sous un logiciel appelé CURA. Dans ce logiciel, il m’a fallu entrer un second fichier. Ce second fichier a aidé le logiciel à définir le mode d’impression en fonction de l’imprimante 3D utilisée. ( ici Witbox ).
Après avoir fais deux manipulations, j’ai ensuite vérifié couche par couche à l’aide du logiciel que l’impression se passe bien.

Pour finir, j’ai dû calibrer l’imprimante 3D et enregistrer le fichier sur une carte SD. Après avoir nettoyé la plaque de l’imprimante, j’y ai inséré la carte SD et ai demandé de lancer l’impression. Pour cette pièce, l’impression a duré 4h50.

A l’occasion de la nouvelle année, on nous a demandé de tourner une vidéo qui a été diffusée lors des voeux du Maire de Gonesse. C’est lors des journées de tournage que j’ai appris à manier des appareils reliés au son, comme le micro ou les enceintes. Ainsi que tout ce qui touche à l’image. J’ai appris que la lumière est quelque chose de bien plus important qu’on pourrait le croire, et que lors de tournages même simples, elle n’est jamais naturelle. Très souvent, on rajoute de la luminosité pour donner un meilleur teint ou pour permettre de mieux voir « l’acteur ». Cette journée m’a également apprise à bien communiquer lors d’interview, comme le fait de devoir reprendre les mots de la question posée. Cela permet, lors du montage, de ne pas inclure la personne qui pose les questions. J’ai donc à mon tour, questionné et été interviewé.
Nous voici ici en plein tournage, alors que je déclenche le clap de départ.

Entre deux, un éducateur a ramené sa tablette graphique en cours et m’a laissé l’essayer. N’y connaissant rien, j’ai d’abord lu les indications fournies avec le cd d’installation. J’ai ensuite essayé de me servir du stylo en tant que souris, avant de finalement me lancer sur photoshop. Pour un début, j’ai choisis de faire un très petit dessin réalisé en quelques minutes seulement. Le voici.

Nous qui avons l’habitude de passer du temps sur les réseaux-sociaux, nous avons appris ce jour là à bien s’en servir. Effectivement, j’ai découverts des réseaux sociaux tels que LinkedIn ou encore la gamme Google. En plus de cela, j’ai appris à bien utiliser mon réseau social favoris, Twitter. Lors de la séance, nous avons fais une simulation de live tweet pour apprendre à réagir au bon moment et surtout de façon pertinente.
De plus, nous avons créé ce jour là un groupe Facebook commun à la fabrique numérique ainsi qu’un compte Twitter dédié à la Fabrique.

Processed with VSCOcam with x1 preset

Etant la première promotion, on nous a demandé de créer le logo que la Fabrique Numérique utiliserai au long terme. Pour cela, nous avons fais un brainstorming afin de décrire la Fabrique Numérique. Mais après longue réflexion, nous avons décidé que « La Fabrique Numérique de Gonesse » est un titre trop long pour en créer un logo. Du coup, nous sommes partis sur une idée de modifier ou créer une police en guise de logo. J’ai essayé de créer un logo simple mais original, qui rappel les essentiels de la Fabrique Numérique. En me servant d’Illustrator, voici ce que j’ai réussi à faire.

Au vu du succès que la borne d’arcade maison a eu à la Fabrique Numérique, il nous a été proposé d’en réaliser une nous même. Cette idée ayant emballé la totalité du groupe, quelques notions nous ont d’abord été transmises. C’est ainsi que j’ai découverts Raspberry Pi. C’est est un nano-ordinateur monocarte à processeur ARM.
    

Après avoir appris des notions à ce sujet, nous avons divisé la classe en plusieurs groupes. Chacun avait quelque chose à faire en rapport avec la borne d’arcade. Je me suis occupée du Design que j’ai réalisé entièrement sur Adobe Illustrator. En prenant compte des demandes et préférences de chacun, j’ai tenté d’élaborer un design original et qui rappel les bases des jeux d’arcade. On peut le voir par des rappels à certains jeux comme Space Invadors, Pacman ou alors Donkey Kong. Pour la petite touche traditionnelle, j’ai eu envie de placer  » La Fabrique Numérique  » en japonais sur le devant de la borne.

Après quelques temps, un nouveau projet bien plus personnel pour la Fabrique Numérique nous a été confié. Le montage de deux imprimantes 3D. Après avoir déballé les cartons, nous nous sommes rendu compte qu’il y avait énormément de pièces. Au total, six notices différentes pour une seule imprimante. Nous avons appris par la même occasion à souder et nous sommes rendu compte en cassant une pièce cours de route qu’une imprimante 3D pouvait également servir à ça. Effectivement, nous avons reproduis la pièce manquante à l’aide de la Witbox qui est à notre disposition. Ce qui laisse imaginer le potentiel d’une telle machine. Pour réaliser les deux autres imprimantes 3D, nous avons du d’abord monter les trois axes différents séparément, avant de les assembler à la plateforme. Ensuite, il a fallut connecter tous les fils au bon endroit et les passer dans un câble pour les relier à la carte et ainsi pouvoir la programmer.

Lors de la journée des métiers de Gonesse, la Fabrique Numérique a tenu un stand pour nous ouvrir au public. J’ai participé à cette journée et ai donc été en contact avec le monde pour expliquer ce que j’y faisais tous les jours. J’ai argumenté mes propos en expliquant ce que la Fabrique Numérique m’apportait dans mon parcours professionnel, mais également sur le plan personnel. Pour cette journée, nous avons apporté des objets imprimés à l’imprimante 3D ainsi qu’une borne d’arcade créée par nos éducateurs eux même. Le public a donc pût essayer la borne et constaté qu’elle fonctionnait aussi bien qu’une trouvée en commerce. Ce qui a été un atout pour notre journée. La borne d’arcade attirant principalement les jeunes de seize à vingt cinq ans, ce qui correspond exactement à la tranche d’âge que la Fabrique Numérique recherche. J’ai pût constater lors de cette journée que depuis mon arrivée à la Fabrique, j’ai beaucoup moins de mal à parler en public et ai plus d’aisance.

La ville de Gonesse a organisé une exposition portée sur le musée de l’Education. Nous avons été chargé de nous rendre sur place pour prendre des photos de l’exposition. Ces photos ont également servis pour la création (le design) d’un site internet créé pour le musée de l’Education.
Équipé de pieds pour les appareils photos et de lumières, nous avons d’abord fais une visite de l’exposition avant de prendre quelques photos. J’ai appris ici à cadrer, et ai découverts toutes les subtilités de la photographie. Nous étions principalement venu pendre un cliché d’une carte de la France. Le voici :

Plus tard, la responsable du musée de l’Education de Gonesse nous a contacté pour nous proposer un nouveau projet. C’est Alix, une éducatrice qui est venu nous apprendre à créer un site web. Pour cela, j’ai découvert la plateforme wordpress et ai fais appel à quelques notions de CSS que j’ai pour tout comprendre. J’y ai découverts une plateforme simple et facile d’utilisation pour les personnes cherchant un résultat simple. Mon rôle dans ce site a surtout été graphique. En effet, j’ai sélectionné trois photos parmi celles prises lors de l’exposition et les ai modifiées pour correspondre au code couleur du site web.

Lors de nos cours consacrés à l’image et au son, on nous a proposé de réaliser une bande annonce promotionnelle pour la Fabrique Numérique. Cette idée nous ayant très emballée, nous avons commencé à chercher des exemples de bandes annonces et de publicités. Après avoir fais une sélections de vidéos, nous les avons coupées pour en débattre. Après avoir trouvé le message que chaque vidéo voulait transmettre, nous avons compté le nombre de plans qu’elles comportaient. Notre bande annonce durera une minute trente. Nous avons étudié la courbe d’intensité dramatique au cinéma et avons ensuite fais un brainstorming pour définir la Fabrique Numérique. Après avoir trouvé les valeurs de la Fabrique, nous avons choisi de partir sur quelque chose de décalé.
Un long débat a ensuite démarré sur quoi faire et surtout comment le faire. Nous avions fais quatre propositions d’histoire pour la bande annonce, et avons donc débuté le storyboard.

Après quelques séances, nous avons terminé le storyboard. J’ai été chargée de faire le dépouillement des séquences une par une. Lors de ce dépouillement, j’ai du précisé pour chaque plan tout ce dont nous aurons besoin le jour du tournage. Des acteurs, au matériel en passant par le maquillage et les autorisations.

D’ailleurs, ayant été désignée assistante réalisatrice, j’ai dû envoyer des e-mails au Maire de Gonesse ainsi qu’à Arnaud Legoff, un réalisateur. A l’aide de mes éducateurs, j’ai également dû réaliser l’organisation du tournage. Avec un élève de la Fabrique Numérique, nous avons du trouver des sons, bruitages et musiques que nous avons incorporé à la bande annonce, tout comme une musique créée par un élève lui même.
Ci-dessous se trouve une photo d’une lettre que j’ai envoyé au Maire de Gonesse pour lui demander une autorisation de le filmer, ainsi que de filmer dans ses locaux.
Après avoir reçu l’accord du Maire de Gonesse et celui du réalisateur, nous avons dû imprimer en 3D le buste d’un des élèves que nous avons retranscris sur l’ordinateur. Après l’avoir passé sous différents logiciels, le buste a été imprimé et utilisé lors du tournage. J’ai également participé à la bande annonce en y prêtant ma voix en tant que voix off.
Le premier jour de tournage m’a apprit beaucoup de choses sur comment tourner une scène, avec quelle luminosité et sous quels angles. J’ai d’ailleurs appris qu’on pouvait réaliser un traveling à l’aide d’un fauteuil roulant. Voici d’ailleurs une photo du réalisateur et d’un des élèves de la Fabrique Numérique en plein tournage.